~ Pense & Repense à ces moments _ Pv.Lukas

« Je te promets de toujours veiller sur toi petite sœur, tu le sais ça ? »
« JONAS ! »

Au milieu de la nuit, Leïla tremblait dans son lit, elle ouvrit les yeux brutalement ayant fait un rêve qui se transformait pas la suite en cauchemar. Elle n’aimait pas ça, le fait que tous commence bien mais que brutalement on perde le contrôle de la situation. Elle avait déjà rêvé de son frère auparavant, mais jamais d’une tel façon, il était comme possédé, c’était effrayant pour la jeune femme qui espérait tant le revoir un jour. Maintenant qu’elle était réveillée, elle s’adossa contre son oreiller, encore beaucoup trop sonner pour refermer les yeux, au bout de quelques secondes elle avait toujours les yeux grands ouvert. Elle décida d’aller se passer un coup d’eau sur la figure pour s’enlever toutes ces choses horribles de l’esprit, puis elle passa devant son réveil, il était minuit passé, ne sachant pas quoi faire à cette heure, elle se dirigea vers la chambre de son fils en espérant que le voir endormis l’aiderai à elle aussi dormir. Le jeune garçon dormait paisiblement, Leïla le regarda un instant, par peur de le réveiller, elle s’assied sur la chaise sur laquelle elle lui racontait des histoires. Le sommeil lui vînt tous de suite, elle s’endormait paisiblement sans crainte ni cauchemar. Le lendemain matin, elle ouvrit les yeux difficilement, ayant peu dormie. Elle regarda le réveil de la chambre de son enfant dans laquelle elle s’était endormit la veille, il était sept heures moins cinq. Décidant soudainement de préparer un bon petit déjeuner à son petit ange, elle se leva brutalement, sa tête se mis à tourner, prise d’un élan elle s’affala sur le siège involontairement. Avec un élan de courage, elle se releva doucement cette fois-ci pour se diriger vers la cuisine.

Le petit déjeuné était prêt, Benjamin avait le droit à des pancakes ce matin, une première puisque la demoiselle faisait rarement la cuisine ou sinon elle ratait tous ce qu’elle faisait, même les pâtes c’est pour vous dire comment la cuisine & elle, ça fait deux. Toute fière de ses pancakes plutôt réussit, elle décida d’aller réveiller Benjamin pour lui faire sentir la bonne odeur des pancakes qu’il aimait tant. Elle se dirigea vers sa chambre à pas de loup, elle entra toujours aussi silencieusement, avec l’assiette de pancakes dans les mains, elle s’accroupie auprès de son petit bout de chou.

« Mon ange, le petit déjeuner est prêt. Maman t’as fait des Pancakes comme tu les aime. » Chuchota-t-elle en lui mettant l’assiette de Pancakes sous les yeux.

Le jeune garçon se leva d’un coup, puis remercia Leïla avec un joli ‘maman’ et un bisou sur le nez. Il prit l’assiette et se dirigea en courant vers la cuisine où il s’assied et dévora ses pancakes à grandes bouchées. Leïla laissa échapper un rire de ce spectacle, il était tellement mignon, à croquer. La suite était banale, elle l’emmena à la crèche et se dirigea vers l’université. Elle était un peu en retard ce matin parce que son petit garçon avait insisté pour qu’il dise à tous ses copains que ‘sa maman faisait les meilleures pancakes du monde’. Un sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune femme en repensant à ce petit moment. Quand elle vit que son premier cours était annulé elle fut peu déçut : elle s’était dépêché pour rien. Repensant à cette nuit mouvementée elle se dirigea vers le stade extérieur qui était vide, laissant une vaste pelouse bien verte, elle y trouva un coin d’ombre près d’un arbre, elle s’y allongea & attendit patiemment, repensant à Jonas.

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Leïla était toujours perdue dans ses pensées malgré que la sonnerie ait retentit, c’était comme un bruit sourd dont Leïla faisait abstraction pendant quelques petites minutes, elle oubliait tous ce qui se passait autour. Un sentiment de solitude qui l’avait soudainement envahit, elle aimait ça, même si parfois ce n’était pas toujours très bon de rester seul dans son coin à déprimer. Tellement éprise de ses pensées elle ne remarqua pas le jeune homme qui s’était avancé vers elle, qui lui avait adresser un ’salut’, a vrai dire Leïla n’avait pas remarquée sa présence. Quand elle fut enfin sortie de toutes ces pensées qu’elle ne pouvait contrôler, elle leva la tête vers le jeune homme, il était déjà en train de sortir, Leïla se décida a sortir quelques mot de sa bouche, bien qu’il n’avait pas l’air de vouloir parler, après tous, une conversation avec un inconnu pouvait s’avérer intéressante.

« A ce que je vois, je ne suis pas la seule à déprimer dans mon coin … »

Cette phrase était sortit presque naturellement de la bouche de Leïla, elle n’avait même pas eut à réfléchir pour sortir quelque chose de censé. Quand quelqu’un déprimait, il était tellement facile pour elle de le savoir, elle avait été dans cette situation plusieurs fois. Après le départ de Jonas, elle n’a pas arrêter de ce poser des questions, bien qu’elles soient stupides parfois, on déprime tous à un moment ou un autre de notre vie & vu le visage qu’avait ce jeune homme il était facile de savoir qu’il déprimait. Leïla n’avait pas envie d’être indiscrète en lui demandant pourquoi il déprimait, alors elle se contenta de ne rien dire, elle afficha simplement un sourire compatissant sur ces lèvres. Il est vrai qu’elle avait été directe, elle aurait pu lui dire un simple ‘salut’ comme il l’avait si bien fait, mais elle n’était pas du genre à entretenir une discussion aussi banale, elle avait de réelles raisons de déprimer et mourrait d’envie de savoir les raisons du jeune homme. Bien sûre, étant nouvelle à l’UCLA, elle ignorait la mort de Beth, elle en avait déjà entendu parler, mais jamais elle n’avait pu savoir si s’était de simples rumeurs ou si c’était la vérité. Elle avait tellement de fois cru ce que les gens racontaient que maintenant elle se méfiait, elle ne voulait croire que ce qu’elle entendait de la bouche de la personne en question. En gros, elle voulait concrètement que les amis de Beth lui dise qu’elle était morte. Cela peut paraître un peu nulle, pour tous vous dire, ça l’était, en ce qui concerne Beth, elle ne savait ni qui croire, ni quoi penser.

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