Mary inactive ? Jamais ! [Free]

Salut tout le monde ! Vous êtes à Los Angeles on est samedi, il est environ 10h et la température est insupportablement haute. Le soleil de plomb qui s'abat sur la ville pousse tout le monde vers les plages. C'est là que nous retrouvons notre petite Gamma préférée. Alors que la plupart des jeunes lézardent au soleil ou jouent au beach-volley, Mary enfile une combinaison par-dessus son bikini noir et prépare sa planche de surf. Il faut dire qu'elle n'est plus une débutante sur les vagues. Depuis toute petite la jeune Australienne pratique surf, jet-ski et plongé sous marine. La mer et les sports nautiques, une autre passion en plus de la musique et des fêtes. Sans oublier les garçons...
Les vagues sont magnifiques aujourd'hui je connais certaine petite blonde qui va bien s'amuser. De plus cette partie de la plage n'est pas très occupée, les vagues étant trop forte pour les baigneurs. Seul les surfeurs s'installent dans ce coin. Et c'est parti, Mary pagaïe vers le large. Les vagues arrivent par série de cinq et la quatrième semble être la meilleure. Mary se retourne, se positionne et elle attrape la vague. Quelle sensation géniale. Elle se laisse simplement glisser, entraînait par la force inouïe de l'océan. Elle est consciente du danger bien que les vagues d'aujourd'hui ne soient pas énormes. En Australie elle a vu certains de ces amis se blesser gravement sur de trop grosses vagues. Maris il faut dire que Mary n'est pas une novice en pratique inutilement dangereuse. Quel est le plus gros risque ? Consommer alcool et cocaïne à outrance ou surfer ?
Après environ deux heures passées dans l'eau, la petite blonde rejoint la plage à bout de souffle. Elle retire sa combinaison et essor ses cheveux avant de s'installer sur sa serviette. Une fois qu'elle eut retrouvé un rythme cardiaque normal, Mary s'appuya sur ses coudes et regarda un peu autour d'elle, ces beaux yeux bleus cachés derrière des lunettes de soleil. Seul quelques garçons se reposaient après avoir surfé. Il approchait midi et la plage se vidait petit à petit. Certains rentraient manger, d'autre sortaient leur pique nique. Mary se rendit compte qu'elle n'avait rien emmené à manger et que son argent était resté dans la voiture, garée à au moins trois quarts d'heures de marche de la plage. Tant pis, elle mangerait plus tard. Pour l'instant elle profitait de la vue. Qu'est-ce que c'était canon un surfer ! Quoi ? Il n'y a aucun mal à se faire du bien. Et croyez-moi, Mary est très douée dans ce domaine.

{{ Comment éviter les corvées ménagères de Grand-Mère McNamara? En allant à la plage bien sûr. Voila comment je comptais éviter de passer le balais dans la boutique, tout en vérifiant que les étiquettes étaient bien mises sur les bijoux en expositions. Ma Grand-Mère avait un métier fabuleux ... mais quel caractère de peaux de vache, je vous jure. On la pardonne, la mort de mon Grand-Père l'a complètement retournée, maman est certaine que d'ici quelques temps, elle ira mieux. En attendant, il était hors de questions que je sois prise pour la boniche. J'ai sauté dans ma chambre, ait enfilé un maillot de bain sous une robe légère, mis une serviette et de la crème solaire dans mon sac et je suis sortie par derrière. Dans le frigo, avant de quitter la maison, j'ai aussi pris deux bouteilles d'eaux, deux paquets de gâteaux et deux pommes. Un appétit d'ogresse? Non, mais on ne sait jamais qui ont peut rencontrer, et je prévois toujours pour deux personnes minimum.

En arrivant sur la plage, j'ai savouré l'air frais que la mer apportait, puis j'ai étalé ma serviette par terre, posé mes lunettes de soleil sur mon nez, étalé un semblant de crème sur ma peau après avoir enlevé ma robe et je me suis étendue au soleil, savourant la chaleur qu'il imposait à mon corps? A cette vitesse, dans deux heures, je serai complètement bronzée. Curieuse, j'ai alors relevé ma tête, et je me suis appuyée sur mes avants-bras. J'adorai la mer, et j'avais un respect pour ceux qui osaient la défier. Comme cette jeune surfeuse au loin. Je l'ai regardé quelques instants. Elle se débrouillait vraiment très bien, je l'enviais énormément. En France, nous n'avons fait avec mes soeur que de l'équitation, seul sport suffisamment noble pour être pratiqué d'après Grand-Mère de La Nonyère. Nous vivions près de la mer, j'ai regretté que nous n'y soyons pas allées plus souvent.

Je l'ai vu revenir sur la plage et se diriger vers moi ... ah non, dommage, c'était sur sa serviette, non loin de la mienne. J'étais juste un peu en retrait par rapport à elle, et elle ne semblait pas m'avoir vue. J'ai sorti ma bouteille d'eau, et j'ai bu deux ou trois gorgée, avant de reposer mon attention sur la jeune fille. J'ai hésité ... oh et puis il n'y avait aucun mal à adresser la parole a quelqu'un pour lui faire un compliment si? }}

« Vous êtes vraiment douée. Ça fait longtemps que vous pratiquez? »

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